LA CITE SERA VEGETALE

OU NE SERA PAS

Les arbres repoussent toujours en haut des buildings

L’alliance sacrée

Acier gravé et patiné, bois, zinc

350 x 20 x 20 cm

Réensemencer vos âmes de béton

Bronze, acier

227 x 15 x 15 cm

Aussi haut que mes racines pourront me pousser, je croirai… je croîtrai…

Bronze, acier

300 x 10 x 10 cm

Jardin des Arts

Parc d'Ar Milin

Châteaubourg (35)

Avril à septembre 2016

Surgies de mémoires futuristes,

surgies d’utopies vitales au souffle de l'humanité,

les Cités végétales métissent nos archéologies lointaines avec nos rêves de futurs,

comme de palpables et alchimiques poésies.

L'univers est pour moi comme une maison, la Terre comme un jardin, où tout se mélange et tout s’allie.

Elles nous affirment que l’alliance avec la nature est possible

et, telle Angkor - survivante aux civilisations disparues -,

elles s’élancent et s’élèvent vers autant de nouvelles voies et vies possibles.

Elles racontent des histoires où l’Arbre est roi, s’humanise, s'imbrique étroitement dans nos murs,

s’immisce dans nos veines.

Désormais confondues, à la fois végétales et humaines,

ses cellules se posent généreusement en éléments vivants et régénérateurs sur nos villes

bientôt asphyxiées, en quête d'ailleurs, d’horizons nouveaux.

Brassant les imaginaires,

défiant les lois de nos connaissances et de la nature,

projetant des idées peut-être utopistes mais éloges d’intelligences salvatrices,

les Cités Végétales interrogent notre rapport à l’occupation de la planète.

Elles nous invitent

vers la projection d'un futur à réinventer,

où notre humanité, dans ce qu'elle a de plus essentiel, pourrait continuer d'évoluer

respectueusement et avec bon sens.

Prolonger ensemble la légende humaine

Bronze, acier gravé et patiné

215 x 20 x 20 cm

Réensemencer vos âmes de béton

Bronze, acier gravé et patiné

227 x 15 x 15 cm

J’ai grandi entre les collines bocagères bas-normandes et les architectures parisiennes. Les buildings de La Défense ont ensemencé l’imaginaire de la petite fille que j’étais, imprimé en moi une ambiance futuriste pour l’époque.

Sensation à laquelle New-York a toujours depuis lors fait écho.

Pendant ce temps, la terre et la nature s’inscrivaient dans mes veines de manière indélébile.

Elles n’ont cessé de couler en moi, telles des sources d’inspiration inépuisables et fertiles.

Tisser notre avenir commun jusqu’au ciel

Bronze, acier gravé et patiné

238 x 20 x 20 cm

Si, petite, je rêvais d'être exploratrice ou archéologue, des années plus tard, le courant de la vie a généreusement donné du sens à toutes mes envies et à toutes les formes de conscience que je porte.

J'ai voyagé, beaucoup, je me suis imprégnée inconsciemment, j'ai senti de tous mes sens, appréhendé ce monde et l'ai vu évoluer.

Parfois avec bonheur, parfois avec stupeur et appréhension.

L'univers est pour moi comme une maison, la Terre comme un jardin où tout se mélange et tout s’allie.

Dans le monde d’aujourd’hui, au progrès galopant, notre devenir est en questionnement.

Ces sculptures sont des exploratrices.

Elles s’aventurent en éclaireuses sur des pistes où s'élaborent des histoires aux frontières de l’envisageable, aux marges de certaines réalités que nous sommes en passe de faire naître.

Elles nous mènent sur les chemins d'une nécessaire réflexion quant à notre propre devenir, et quant à notre manière d’appréhender

les alliances du vivant végétal et de l'urbain-béton,

du béton-civilisation;

et d’une nouvelle « civilisation-(re)végétalisation-harmonisation ».